Certains conducteurs comprennent mal ce qu’on entend par bonus-malus. Qu’est-ce que ce que c’est au juste? Dans quel cas on parle du bonus ? Dans quelle situation on parle du malus ? À travers cet article, on va voir ensemble le vrai fonctionnement du système bonus-malus. Lorsqu’un conducteur provoque un accident de voiture dont il est le responsable, quels sont les risques qu’il encourut ? Le bonus ou le malus?
Qu’est-ce que le bonus-malus au juste ?
En France, le bonus et le malus sont des systèmes uniques en liaison avec l’assurance. La règle est très simple, si le conducteur ne provoque aucun accident responsable, il bénéficie d’un bonus, cela veut dire que la prime de son assurance automobile baisse. Par contre, s’il y a un accident dont le conducteur est le seul responsable, il risque d’encouru le malus, et en conséquence le prime de son assurance augmente, c’est le malus assurance auto après accident responsable. Toutes les voitures terrestres à moteur sont concernées dans ce système. Dans le cas des cycles à moteur inférieur à 80 cc, les véhicules de secours, les véhicules anti-incendie, les machines agricoles ou les machines de travaux publics, la compagnie d’assurance décide d’appliquer ou pas le système du bonus-malus.
Comment l’assurance réalise-t-il le calcul du bonus-malus ?
Comme son nom l’indique, le bonus est quelque chose de positif, mais le malus est quelque chose de négatif, c’est-à-dire, dans l’assurance auto, le bonus est la réduction de la cotisation, tandis que la majoration pour le malus. Ces deux cas sont basés sur le tarif de référence que l’assureur défini. Il y a un coefficient qui correspond au bonus et au malus. Ce coefficient varie en fonction de la conduite de l’assuré. Donc, la cotisation que l’assuré doit payer est multipliée par le coefficient selon le cas d’accident.
Par an, ce coefficient bénéficie d’une réduction de 5 % si le conducteur ou l’assuré ne provoque aucun accident. Dans ce cas, il peut bénéficier jusqu’à 50 % de coefficient de bonus.
Dans le cas du malus, la compagnie d’assurance tient compte des accidents ou des sinistres durant les 12 derniers mois pour réaliser le calcul. Si l’assuré provoque un accident dont il est entièrement le responsable, il risque d’avoir une majoration qui peut atteindre jusqu’à 25 % du coefficient précédent. Le coefficient est majoré de 25 % à chaque accident, mais le limite de la majoration ne peut pas atteindre le 250 %.
Pour calculer le malus, l’assureur se réfère des sinistres des 12 derniers mois. Un accident responsable provoque une majoration de 25 % du coefficient précédent. Pour chaque accident, la compagnie d’assurance majore le coefficient de 25 %, mais le malus ne peut excéder 250 %. Évidemment, il n’y a aucun malus approuvé par l’assureur lorsque l’assuré n’est pas responsable d’un accident.